Fred Degoulet et Benjamin Ribeyre, deux alpinistes français, ont réalisé une traversée de 55 kilomètres de la Mer de Glace sur le Mont-summits Blanc’s entre le 8 et le 17 juillet.
Une expédition alpine sur le massif du Mont-Blanc est toujours envisageable. En tout cas, cela permet de réaffirmer le duo Fred Degoulet et Benjamin Ribeyre. Le 8 juillet, deux guides de haute montagne sont partis de l’église de Chamonix pour gravir le massif de l’alpestre pour neuf jours d’alpinisme, du lever au coucher du soleil.
12 000 mètres de dénivelé
La carte des alpinistes représentait un “embarras d’itinéraires traditionnels sans jamais revenir dans la vallée” : 55 kilomètres et 12 000 mètres de falaises techniques abruptes entourent le célèbre glacier de la Mer de Glace, au-dessus de Chamonix, dans le massif du Mont-Blanc.
Au final, les deux alpinistes ont passé un total de 96 heures en montagne sur une période de neuf jours : Afin de minimiser les risques, nous avons pris toutes les précautions auxquelles nous pouvions penser. La méthode de progression la plus courante était la “corde tendue“, qui nécessitait une vigilance constante, l’utilisation de reliefs pour aider à passer la corde, et ne pas sauter une journée d’escalade, selon Ribeyre, père d’un petit garçon de trois mois.
“C’est vrai que je me suis posé la question de l’engagement maintenant que je suis père, et c’est aussi pour cela que des règles ont été mises en place pour limiter le risque au maximum.”
Autre défi pour les deux alpinistes, la logistique : ils ont décidé de ne pas emporter plus de deux jours et demi de nourriture à la fois, sur la base d’un apport calorique quotidien de 5 000. Degoulet explique qu’ils ont dû cacher de la nourriture à deux endroits du parcours afin de les attirer. Les bivouacs ont été la partie la plus difficile du voyage car les montagnes sont maintenant très sèches.
Il est également un peu perplexe de voir à quel point la fondue a progressé jusqu’à ce point. Ce que cela signifiait pour nous, c’était la difficulté de localiser les emplacements de nos bivouacs puisque nous devions faire fondre la neige pour obtenir de l’eau. Tout se résume à une seule plaque de glace remplie de mocherons gelés.
Lorsque les deux hommes sont rentrés à Chamonix le 17 juillet, ils ont réfléchi à leur voyage et aux défis qu’ils ont dû relever. Finalement, dans une journée typique de guide et d’alpiniste, nous avons rarement l’occasion de passer huit jours entiers en immersion dans la montagne. Fred Degoulet conclut : “C’était vraiment spectaculaire, et nous avons prouvé que nous pouvions vivre une belle expédition à quelques kilomètres de chez nous.”
Jean-Claude Dubois est un rédacteur français, né il y a 35 ans. Il a toujours été passionné par la littérature et le sport, ce qui se reflète dans ses hobbies : surf, ski, alpinisme… Mais ce n’est que plus tard qu’il a commencé à écrire, comme un moyen de partager ses idées et ses émotions avec les autres.